ETUDE SUR LA VULNÉRABILITÉ AU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Quels objectifs ?

Cette étude, réalisée en interne par le service développement durable en 2017, a pour but d’évaluer la vulnérabilité du territoire face au changement climatique. Elle ne permet pas de prévoir le futur pour chaque secteur d’activité mais de donner quelques éléments de vigilance afin de mieux anticiper les conséquences probables de l’évolution du climat sur le territoire.
C’est une démarche prospective qui permet de mettre en évidence les activités et les acteurs touchés localement par le changement climatique. Cette étude sert de base pour la création d’un plan d’actions, lié au plan climat (PCAET), en tenant compte des spécificités du territoire et des priorités. De plus, c’est un outil de sensibilisation et de mobilisation sur l’importance de l’adaptation au changement climatique.

L'évolution du climat passé sur les 50 dernières années :
Augmentation de la température moyenne : +1°c,
De plus en plus de journées chaudes,
Des sécheresses plus fréquentes et plus sévères,
Des gelées moins fréquentes.

Les catastrophes naturelles passées
Un recensement des arrêtés municipaux de catastrophes naturelles lors de ces 50 dernières années a été effectué afin de pouvoir répertorier les différents risques sur le territoire et leurs conséquences au cours de cette période.
Pour illustrer les propos, une revue de presse de ces évènements climatiques a été réalisées par l’archiviste de l’agglomération.

Projections climatiques sur le territoire
A partir des résultats d’une étude régionalisée du GIEC avec différents scénarios, les grandes tendances ainsi que les impacts attendus, les enjeux et les points de vigilance du territoire ont été simplifiés et synthétisés dans la frise suivante.

Impacts principaux du changement climatique et vulnérabilité du territoire
Avec tous ces éléments, les impacts attendus pour chaque secteur ont pu être déterminés en fonction des projections climatiques et des enjeux de chaque secteur. Ce ne sont pas des affirmations ou des certitudes sur l’avenir, mais plutôt des éléments de vigilance pour anticiper au mieux les conséquences de ces évènements.

Urbanisme & habitat		Bâtiments fragilisés avec l’augmentation des évènements extrêmes Confort thermique estival à traiter : limiter la température intérieure tout en limitant les climatisations Economies d’énergie en hiver grâce aux hivers plus doux
Santé		Impact principal : conséquences des épisodes caniculaires Risque d’augmentation de la fréquence des maladies allergiques et à vecteurs
Risques naturels		Intensification et augmentation des différents phénomènes climatiques, malgré une incertitude élevée
Bocage et forêts		Profonds changements dans les peuplements pour les prochaines générations d’arbres
Biodiversité		Adaptation nécessaire des espèces pour palier le changement rapide de leurs environnements ou risque important de disparition. Risque d’accroissement d’espèces envahissantes
Eau		Conséquences au niveau de la richesse, de la qualité et de la demande en eau
Agriculture		Conséquences positives à court terme dû au hivers plus doux et donc une période de croissance allongées Plusieurs changements sont déjà notables et devraient s’accentuer : variation des calendriers agricoles, de la qualité des récoltes, déplacement des ravageurs vers le nord… Augmentation du stress hydrique et thermique du bétail, ce qui pourrait engendrer des baisses de productivité (lait). Baisse de productivité des prairies due à la sécheresse, ce qui impactera la nourriture pour les élevages.

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Tous usages confondus, la production d'énergie d'origine renouvelable du territoire représente 14% de sa consommation énergétique. Par usage, ce ratio production/consommation s'élève à 24% pour l'usage thermique et 20 % pour l'usage électrique.
L’électricité d’origine renouvelable est produite à partir de quatre types de centrales : hydrauliques, éoliennes, photovoltaïques et les installations de valorisation de biogaz. La production d'électricité d’origine renouvelable atteint 125 GWh en 2014. 38 % de l'énergie renouvelable produite sur le territoire est à usage électrique et provient à 89% de la filière éolienne.
La chaleur d'origine renouvelable provient de 4 filières : le bois énergie, le solaire thermique, la géothermie et la valorisation du biogaz. La production de chaleur d’origine renouvelable atteint 201 GWh en 2014, soit 24% de l'énergie consommée à usage thermique sur le territoire. Cette chaleur renouvelable provient à 99% de la filière bois énergie.

Le diagnostic énergie-climat du territoire confirme une forte dynamique locale et un terroir propice aux énergies renouvelables avec de nombreux projets privés et publics :
4 parcs éoliens (27 éoliennes) en fonctionnement et 4 en projet (21 éoliennes),
Une trentaine de chaufferies bois pour les collectivités,
Un parc au sol photovoltaïque sur 4 ha,
Des panneaux photovoltaïques sur plusieurs bâtiments de l’Agglomération,
Une unité de méthanisation en fonctionnement et 4 projets collectifs en cours.

Pour sa première participation à la « Ligue EnR » organisée lors des « Assises de l'Energie », la collectivité a reçu le titre national dans la catégorie « tous usages de l'énergie ».

Quels objectifs ?

Répondre à une obligation règlementaire: les collectivités de plus de 50 000 habitants doivent réaliser un Bilan des émissions de gaz à effet de serre tous les 3 ans.
Réaliser une photographie des émissions de GES à l’instant t, en ordre de grandeur pour le patrimoine et les compétences de la collectivité,
Identifier les secteurs les plus contributeurs au changement climatique et les plus vulnérables à une augmentation du prix des énergies fossiles,
Il ne s’agit pas de désigner les responsables des émissions de GES mais de déterminer les principaux gisements de réduction et passer à l’action.

Les principaux résultats

En 2014, les émissions de la collectivité sont estimées à 16 000 tonnes de CO2e, ce qui correspond à environ 76 millions de kilomètres parcourus en voiture ou aux émissions de 2150 français.
Ce chiffre correspond aux émissions de GES générées par le fonctionnement interne de la collectivité et les services que la communauté d’agglomération du Bocage Bressuirais rend à ses administrés durant l’année de référence.
Les émissions de GES de l’Agglo 2b sont issues pour près de 40 % du traitement des déchets. Le deuxième poste concerne les déplacements des agents mais aussi des utilisateurs des services de l’Agglo 2b. On retrouve ensuite les immobilisations (amortissement du matériel et des bâtiments) et l’énergie (électricité et gaz). Enfin, le fret, les achats (intrants), les fuites de climatisations (hors énergie) sont également pris en compte mais sont moins impactant.

Quels objectifs ?

L’AREC (Agence Régionale d’Evaluation Environnement et Climat) a réalisé début 2016 un diagnostic pour connaître les consommations énergétiques et les émissions de Gaz à Effet de Serre du territoire pour les secteurs suivants :
Résidentiel,
Tertiaire,
Industriel,
Transport,
Déchets

Les principaux résultats

La facture énergétique du territoire est de 210 millions d'euros, soit 2 902 € par habitant, dont la moitié est liée à la consommation d'énergies fossiles. Les émissions de GES sont estimées à plus d’1 million de tonnes soit une moyenne de 14 t./habitant.
Les consommations d’énergie : le transport, le résidentiel et l’industrie sont les 3 postes qui consomment le plus d’énergie sur le territoire à hauteur d’environ 25% chacun. L’agriculture représente 11 % des consommations et le tertiaire (administration, écoles, commerce) 10 %.
Les émissions de Gaz à Effet de Serre : le secteur agricole représente 63 % des émissions. Ce chiffre élevé s’explique par l’importance de l’élevage sur le territoire dont la production couvre les besoins alimentaires en protéines animales de près de 600 000 français (soit 9 fois plus que la population de l’Agglo 2b). Les 2 sources principales de GES (principalement du méthane) sont la fermentation entérique des animaux et le stockage des effluents. Le transport arrive en 2ème position avec 14 % des émissions puis le résidentiel avec 10% et l’industrie avec 9%.

La production d'énergie renouvelable

Tous usages confondus, la production d'énergie d'origine renouvelable du territoire représente 14% de sa consommation énergétique. Par usage, ce ratio production/consommation s'élève à 24% pour l'usage thermique et 20 % pour l'usage électrique.
L’électricité d’origine renouvelable est produite à partir de quatre types de centrales : hydrauliques, éoliennes, photovoltaïques et les installations de valorisation de biogaz. La production d'électricité d’origine renouvelable atteint 125 GWh en 2014. 38 % de l'énergie renouvelable produite sur le territoire est à usage électrique et provient à 89% de la filière éolienne.
La chaleur d'origine renouvelable provient de 4 filières : le bois énergie, le solaire thermique, la géothermie et la valorisation du biogaz. La production de chaleur d’origine renouvelable atteint 201 GWh en 2014, soit 24% de l'énergie consommée à usage thermique sur le territoire. Cette chaleur renouvelable provient à 99% de la filière bois énergie.